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Exposition Saint Seiya
Lys-lez-Lannoy
23-25 novembre 2012


Après un voyage en TGV presque sans histoires (un retard failli à Lorraine TGV seulement), arrivée enfin à Lille Flandres à 13h06 sous la pluie. Au bout du quai 8 (loupé pour la coïncidence de signe), deux grands personnages, Teddy (Ayo) et Laurent (Aphro). Si grands tous les deux ! D’un coup, je me suis sentie très petite.


Arrivée par la route à Lys-lez-Lannoy, par la route. C’est une charmante petite ville et sans aucun doute, je suis bien dans le ch’nord : il y a des briques partout. Premier contact avec la salle où règne une activité indescriptible. S’y trouvaient Phil (Sag67), Cyril (Divino), arrivés la veille. Un grand nombre de myth cloths et de décors se trouvaient encore étalés sur des tables, au fond de la salle. Certains textes attendaient encore d’être mis sous cadre. A ce moment-là, il était quatorze heures et le vernissage était prévu à dix neuf heures. Mais ce n’est pas cela qui allait nous arrêter et, tels le premier bronze five montant vaillamment des kilomètres d’escaliers, nous nous sommes joints (en tout amitié) à l’ouvrage.


Difficile pour ma part d’aider trop quand on ne possède soi-même que très peu de figurines et qu’on sait à peine les monter. Les morceaux de certaines échappaient parfois à tout contrôle, sans parler de Shiryû V4 qui ne voulait pas tenir (première tâche du pauvre Stéphane (Princy) après douze heures de route depuis la douceur du sud) et Hypnos qui, victime de son propre sort, avait une furieuse envie de dormir face contre terre. Mais enfin, après une furieuse bataille contre le temps et l’adversité, presque tout fut prêt à temps pour le vernissage. Nous avions presque tous participé à la rédaction des textes de l’expo, mais les voir ainsi mis en page et exposé parmi les nombreux décors de figurines était une émotion particulière.


Le vernissage fut ainsi l’occasion de rencontrer aussi Cédric (O’Neill) et Romain (Roshi) et ainsi de compléter la fine équipe qui déjà n’en ratait pas une. Le vernissage fini, nous avons pu avoir un avant-goût de la première partie du spectacle (de qualité, avec de très belles voix, croyez-en mon oreille de choriste) assuré par la troupe de Laurent concernant les génériques de notre enfance tout en profitant de la légendaire hospitalité du Nord de la France ainsi que des produits locaux. Curieux de goûter le fameux « filet américain » vanté par les personnes du cru, nous avons sacrifié à l’usage et découvert que, nonobstant une saveur poivrée en arrière-plan, le goût en est très agréable. Au milieu de ces délicieuses agapes locales, arrivèrent nos amis Benoît (Aquarius Ben) et sa charmante épouse Virginie, venus eux aussi de loin et qui finirent le repas avec nous.


Puis il fut temps, après un long moment de délires « sérieabrégesques » devant la porte du théâtre, de gagner notre lieu de repos, un hôtel très confortable situé non loin de la ville, où Benoît et Virginie m’emmenèrent de façon fort gentille de leur part. Il fut prévu les « convoyages » du lendemain dès avant le coucher mais, en plaisantant, Laurent a dit qu’il aurait peut-être un souci d’essence pour emmener certains chercher Eric Legrand à la gare le lendemain matin. Comme il plaisante souvent, je me suis dit sur le coup que c’était une énième plaisanterie…jusqu’à ce que, le lendemain matin, après une nuit calme, je découvre Teddy juste derrière ma fenêtre en ouvrant les volets. Hilare, il m’annonça que finalement Laurent n’avait en effet plus d’essence et qu’il avait dû prendre la voiture de Phil pour aller chercher Eric Legrand. Là, ce fut à mon tour de rire également tant l’à-propos était cocasse.


Pendant le petit déjeuner, les discussions animées saintseiyesques allèrent bon train sous le regard de Stéphane Censi, l’illustrateur invité, qui nous regardait et souriait. Nous nous sommes demandés si c’était lui mais nous ne l’avons su qu’une fois arrivés à la salle d’exposition. On nous présente alors State Alchemist, le créateur de la série abrégée. C’est un jeune homme à lunettes fort accessible et très timide, qui finit par se dérider quelque peu au fil de la discussion mais qui s’est trouvé un peu effrayé de voir l’emploi illimité qui était fait de ses répliques par beaucoup des membres du staff GS-S. La projection en avant-première de la maison 12, qui eut lieu à onze heures ce jour-là, fut un véritable succès, surtout que l’épisode était complet, ce qui ajoutait à notre félicité. Treize minutes de bonheur et de rires ininterrompus.


Beaucoup de monde dans l’après-midi, et nous avons eu la visite surprise de Kodeni accompagné de sa plus jeune fille. Il y avait la queue partout aux stands de Stéphane Censi et d’Eric Legrand qui, fort sympathiques tous deux, se prêtèrent au jeu face aux fans pendant que le tournoi de jeu PS2 Saint Seiya continue. Devant le succès rencontré par la maison 12 de la série abrégée, il fut décidé de la diffuser une seconde fois à quinze heures trente puis une dernière fois à dix-huit heures, mais une visite surprise de Bernard Minet, qui préparait son concert au théâtre tout proche, reporta cette dernière diffusion à dix-sept heures trente. A ce moment-là, je m’étais enfin décidée à aller demander ma dédicace à Eric Legrand et je ne l’ai pas regretté, Mayotte, ma bêta lectrice, m’a pris en photo avec lui. J’obtins aussi une dédicace de Bernard Minet juste après sur une affiche.


Mais il fallut fermer l’expo après ce premier jour triomphal et gagner le théâtre pour le concert de Bernard Minet. Nous avons meublé agréablement l’attente avec le reste du staff autour d’une bière « fantastic », mélange étrange qui portait bien son nom mais qui se laissait boire. Parce que, tout de même, pas question d’être dans le Nord sans boire une bière. Pour le dîner, il fut décidé qu’il aurait lieu après le concert et que ceux qui ne pouvaient tenir dîneraient avant. Nous nous sommes installés et, dès le départ, l’ambiance fut électrique et le devint encore plus quand la troupe « les musickos » dont fait partie Laurent, commença à interpréter ces génériques qu’aucun de nous n’avait oublié et qu’on savait encore tous par cœur. La salle était déjà chauffée à blanc quand Bernard Minet a commencé son tour de chant. Régression totale, tout le monde eut dix ans pendant un peu plus d’une heure et reprit en chœur tous les génériques emblématiques des années 80-90.


Nous avons eu la chance, après le concert, d’avoir une photo de tout le staff du forum avec lui et de dîner tous ensemble. Tout ceci se termina tard et nous avons encore discuté sur la terrasse de nos chambres d’hôtel, donc le réveil fut un peu difficile le lendemain matin. Le petit déjeuner, auquel Stéphane Censi se joignit cette fois, donna encore lieu à des discussions sans fin dont la diversité et l’intérêt rappelait sans hésiter celles que nous pouvions avoir sur le forum. Quand nous sommes arrivés à la salle d’expo, Laurent m’a tendu 430 pages imprimées et reliées. L’Ere des deux Béliers, ma fic. J’ai souri sans savoir trop si je devais rire ou pleurer, sans vraiment réaliser, et je crois que je ne réalise toujours pas alors que je recopie ces lignes.


Le dimanche a vu défiler un peu moins de monde, mais j’ai pu avoir le plaisir de rencontrer Hervé (Thanatos) venu avec son fils et qui a tenu à m’immortaliser avec mon énorme volume. J’ai aussi fait quelques emplettes chez Stéphane Censi et j’ai eu le plaisir d’avoir ma dédicace commandée la veille, un magnifique Mû au regard un peu malicieux.


Les diffusions de la maison 12 de la série abrégée ont eu le même succès que la veille et les fans ont encore eu le plaisir de rencontrer et échanger avec State Alchemist toujours très gentil et très disponible, toujours un peu intimidé. J’ai eu la chance d’avoir sa signature et de faire une photo avec lui et, pour avoir pu échanger avec lui, c’est quelqu’un qu’on gagne à connaître mais qui s’est trouvé un peu dépassé par le succès de son œuvre. J’ai eu également d’intéressantes discussions avec l’épouse de Benoît, que j’aurai plaisir à revoir dans un proche avenir j’espère.


Vers la fin de l’après-midi, alors que le signal du départ avait presque sonné, nous avons eu une curieuse visiteuse : une chèvre tenue en laisse. Aussitôt renommée Shura, elle a apporté un grain de fantaisie supplémentaire à ces journées qui n’en manquaient pourtant pas. Peu après, un tonitruant « par les météores de Pégase » d’Eric Legrand a cloué tout le monde sur place avant de provoquer un tonnerre d’applaudissements. C’est avec peine que j’ai dû partir pour aller prendre le train à Paris, mais j’espère vraiment que nous referons cela rapidement non seulement pour l’événement mais aussi pour les riches rencontres (fortes en rigolades aussi) que j’ai pu y faire. A quand la suivante ?