YOUR DISPLAY IS TO SMALL TO SHOW THIS PAGE
GSS LogBook figurines Saint Seiya

Capella du Cocher

 

 Test effectué en décembre 2021, par Sagittarius67, sur son topic de collection(forum) :

Waow, waow , waow ! Je me rend compte que cela fait vraiment un bail que je n'avais pas eu de nouvelles Myth Cloth entre les mains !
Au rythme des sorties rien d’étonnant à cela. Comme d'habitude c'est donc une grande attente, mêlée de la crainte d'être peut-être déçu qui accompagne, ces trop rares sorties. Dernière arrivée, celle de D... euh Capella du Cocher. En avant pour le debrief.


Contenu et Packaging

Ça fait plaisir de revoir une boite au motif dominant gris, caractéristique de silvers !
La face avant, très classique, représente le personnage sous en portrait en pied, jouxté de son totem.
La face arrière représente le personnage en posture d'attaque, le totem, ainsi que les différents visages proposés.
Pas mal, mais on a déjà vu mieux. Les tranches, elles, sont identiques des deux cotés et représentent le symbole zodiacale du cocher, la constellation de Capella. Belle boîte dans son ensemble, mais on a déjà vu des trucs plus flamboyants chez Bandai.

Cette box contient deux blisters :

Là aussi de façon très classique, le blister principal contient la figurine et les principales pièces d'armures, le second les visages alternatifs, les paires de mains et les pièces pour le support du totem.
On notera la présence de 3 visages en plus de celui qui est monté et 3 paires de mains. Pas mal pour une Myth Cloth (non Ex)
Bref un beau contenu.



Montage et stabilité de la figurine

C'est vraiment un montage sans déboires et très agréable que celui de ce chevalier d'argent au disque.
Allez, on notera que j'ai eu du mal à retirer les pieds et les mains de leur support et que l'épaulette gauche est tombée plusieurs fois lors du montage mais pour le reste c'était du velours.
Les jambières sont en deux parties, comme pour tous les autres silvers sortis ces dernières années.

Si ce système peut peut-être proposer l'avantage de réaliser des jambières au design moins lourd (et sans doute de grappiller sur le coût de production), au niveau esthétique il a l'inconvénient de présenter des différences de teintes et de brillant qui n'est pas du plus bon goût. Mais après tout, ça reste du pinaillage.

La figurine n'aillant pas un profil ultra-lourd, on arrive assez aisément à lui donner une posture dynamique. Les articulations sont bien raides et lui permettent de garder la pause.



Esthétique et qualité de la figurine

Commençons par passer en revue les visages tête nue :

Puis affublés du diadème :

Pour se focaliser sur les visages, force est de constater qu'une fois de plus, les têtes non casquées laissent une impression bizarre.
Je ne sais pas si cela vient de la mèche proéminente, ou du fait qu'on ne voit le personnage non casqué que dans les dernières secondes de sa pauvre existence, mais le fait est, que, du moins pour moi, je trouve que le résultat ne pousse pas à l'exposer sous cette forme.
Je trouve que cela rend une impression de tête disproportionnellement grosse par rapport au corps.
Certes, passons.
Les visages en eux mêmes sont assez fidèles au personnage. Le visage posé et celui, où il fait mine d'être sous l'illusion du phénix sont pas mal, mais ma préférence va à celui qui colle pour les poses d'attaque. Même si au final je pense que j'ai laissé le faciès le plus sympa, celui avec le rictus, au fond de la boîte.

Passons maintenant l'armure en revue...

De face :

Et de dos :

J'ai toujours bien aimé cette armure dans l'animé, je ne saurais pas dire exactement pourquoi. Le fait est que je retrouve ce kiff, avec la myth cloth !
Ici je trouve que la couleur choisie prête moins à la polémique que pour Dante. Elle tend à être assez fidèle à son modèle de l'anime et elle s'éloigne clairement de la version manga :

On ne peut pas toujours surfer entre les deux et proposer un compromis. La myth cloth représente clairement la version de l'anime.
Bref, j'aime énormément le rendu de cette figurine !

Il y a un juste un point qui me chagrine, c'est l'attache très visible sur la ceinture une fois que l'on a retiré un disque pour le mettre dans la main du personnage :

C'est moyen. Après il fallait bien mettre un point d'ancrage pour le disque, je le conçoit, mais au niveau de l’esthétique ça pêche un peu.

Gros Up pour les disques :

Les engins de mort du chevalier de l'aurige sont en métal, comme une bonne partie de l'armure. Seul le diadème et la partie basse des jambières, tout comme l'ornement central de la ceinture sont en plastique.
Les peintures sont bien léchées et je ne peux pas regretter des défauts sur mon exemplaire.

 

Montage et stabilité du totem

C'est maintenant devenu une façon de faire usuelle, avant de monter il faut tout démonter.
Toutes les parties assemblées pour le personnage, doivent être éclatées.

Cela commence déjà par les parties du support en lui-même et des sous-ensembles de l'armure :

Le cou de l'animal vient accueillir les parties métalliques des jambières :


Cette partie vient se ficher entre deux pièces en plastique :

Refermée et maintenue elle-même par la ceinture de la jupe :

On continue le château de carte en plaçant les épaulettes sur cette partie :

On continue par les pattes avant qui viennent recevoir les protections d'avant-bras :

Il faut bien évidemment répéter l'opération, pour l'assembler sur ce qu'on a déjà monté :

La base du totem est composée de cette pièce en plastique à droite qui est recouverte ensuite par le plastron :

Le support du diadème comporte une partie qu'il faut démonter, pour justement placer la couronne entre les deux en sandwich :

et pour terminer placer le tout au sommet du corps :

On termine par les pattes arrières du cheval, qui comprennent les genouillères, protections de poignets et parties inférieures des jambières :

Le tout bien évidemment à faire deux fois et à placer sur le totem :

Il ne reste plus qu'à placer entre les deux attaches vides la partie qui comprend le plastron.

Puis terminer par les deux disques de part et d'autre qui font office de roues et le tour est joué :

Voila, un montage pas compliqué et agréable pour peu qu'on s'aide de la notice. Comme souvent sur le totem l'assemblage est moins instinctif que sur la figurine...à moins d'avoir révisé par cœur pendant des années les schémas des armures dans le manga ! mdr

Le totem est bien stable et les pièces tiennent bien en place. Bref sur ces aspects: que du bonheur !



Esthétique et qualité du totem

Le tour de la formule 1 :

Le totem est assez petit, mais il entre tout à fait dans les mêmes proportions que ceux de ses collègues d'argent.
Si ont fait le comparatif avec les totems des Soul of Golds, ils sont tous ridiculement petits.

Voila, se totem de l'aurige se pose là, sans prétentions, mais il fait le taf !
De tous les totems silvers sortis à ce jour c'est franchement l'un des plus beaux et des mieux réussis.
Même si on se demande où Kurumada avait la tête, quand il a imaginé le concept de l'aurige pour justement en oublier... l'aurige ! :ptdr:
On notera tout de même l'effort qui a été fait pour limiter les pièces en plastique, du moins en apparence, car sur le résultat final elles ressortent peu.

Certes pas le totem ultime, mais il est plaisant à regarder. Je valide ! :pouce:



Les plus

- 4 visages et 3 paires de mains (qui plus est, une bien adaptée à le préhension du disque), c'est jour de fête !
- peu de pièces en plastique
- des visages globalement réussies
- pas de compromis version manga/anime pour un résultat 100% orienté anime
- de fait une teinte d'armure qui prête moins à débat
- un totem de silver qui se laisse regarder

Les points mitigés

- une tronche sans diadème pour le coup un peu cheloue

Les points négatifs

Il yen a ? Allez oui...

- les attaches trop visibles et peu esthétiques sur la ceinture quand les disques n'y sont pas montés.
- je sais ce point négatif est une blague, mais le top du top cela aurait été d'avoir des moignons d'avant-bras sanguinolents.

En bref

Pour moi ce nouveau chevalier d'argent est une réussite à tous les points. Les sorties de Myth Cloth sont rares, mais les exclusivités sont très souvent des réussites. Ce qui rend ces myths vraiment... mythiques. Capella ne déroge pas à la règle. Le compte à rebours vers la plénitude de la gamme SCM silver s'égraine très doucement, mais comme chaque nouvelle étape est un plaisir pour les rétines, on tient plus facilement le coup.
Capella est une belle marche avant la fin de cette gamme, mais il y a encore du beau monde à transformer en myth cloth.