Femme libérée
Enfance volée, bonheur brisé, et cœur désemparé,
La vie de Pandore fut écrite comme un triste roman,
L’histoire d’une petite fille prise au dépourvu de sa naïveté,
A servir les Ténèbres, possédant une âme détachée de tout sentiment,
Qu’en reste-il du château des Heinstein vivant autrefois,
Dans la joie et la luxure, sur une colline toute dominante,
Une famille paisible d’une noble lignée de souche allemande,
Désormais, emportée par la mort, ne laissant plus que derrière elle,
Un spectacle de désolation et une scène remplie d’effroi,
Tu étais ainsi devenue la Représentante du Seigneur des Enfers,
La légion des Spectres t’obéissait et s’inclinait devant ta froideur,
Ou simplement, parce que de sa Majesté Hadès, tu en es la sœur,
Celui qui osait te contrarier, connaitrait le supplice du son de ta Harpe,
Quelle genre de mélodie ressemblant au rire sarcastique des démons ou de Lucifer,
Dont chaque pincement de corde, nous torture l’esprit comme jusqu’à l’agonie,
Mais, pouvons nous aussi entendre une musique si gracieuse et envoûtante,
Sous ce clair de lune, au milieu d’un ciel bleu sombre, décoré de voiles nuageux,
Une sonate si bien jouée jusqu’à en bercer toute une contrée et à en divertir les anges,
Divine musicienne ou Magicienne, assise et glissant tes doigts au travers des cordes,
Laissant trainer ta longue robe noire et par-dessus à l’arrière s’étalaient tes cheveux,
Aux couleurs violacées comme du palissandre, bien lisses et tendres.
Toi qui n’as dévoué ta cause qu’envers celui qui t’avais promis une ère nouvelle,
Semblait enfin découvrir la réalité des choses en rencontrant cet énigmatique Chevalier,
Qui t’as montré que tout est mensonge à propos du dessein d’Hadès et de la vie éternelle,
Solitaire et réservé, comme toi, a éveillé en vous peut-être de l’Amour ou de l’Amitié,
Injustice ou tragédie, tu es en train de vivre tes derniers instants auprès de ton Prince,
Que ton bracelet le guide et de son bras vengeur, tu puisses trouver la paix à ton âme,
Endors-toi tranquillement à jamais, chère Pandore, à présent libérée de tes souffrances,
La voie vers la Lumière t’attend car est enfin venue pour toi l’heure de la Délivrance,