A l'institut Todo d'initiation aux arts martiaux, Maya Natsume, sa sœur Aya et Masataka Takayanagi mènent une existence sans problème jusqu'au jour où deux étudiants décident de perfectionner leur technique de combat en agressant les élèves des classes supérieures. La vie devient alors un enfer...
Tome 20!
Ce nouveau volet se sera fait attendre, mais on peut comprendre le travail nécessaire pour qu’Oh! Great puisse réaliser des planches toujours plus somptueuses ! Dans ce tome, il nous emmène dans de nombreux univers, notamment oniriques. On se retrouve par exemple dans le combat intérieur de Soichiro envahi par l’âme de son père, mais également une vision projetée par le Reiki, des flashbacks impromptus… Il faudra alors beaucoup de concentration pour distinguer le vrai du faux, la réalité de l’illusion. Les visages des différents protagonistes ont également gagné soudainement en maturité, qui s’accorde à la gravité des évènements qui se déroulent sous leurs yeux impuissants.
On pourra reprocher que le chaos habituel dans la narration est ici poussé à son paroxysme, mais fort heureusement, l’auteur réintroduit des passages déjà racontés pour que le lecteur perdu puisse se raccrocher un peu aux branches. L’auteur en fait tout de même beaucoup trop, en consacrant la quasi-intégralité de ce tome à la transformation ultime de Nagi, à croire qu’il ne sait pas faire simple. On en sort assez perdus, et la série atteint une dimension qu’elle n’avait pas encore atteinte : la fin se fait sentir, inexorablement. L’incompréhension générale n’est hélas pas aidée par la traduction calamiteuse de Panini, rendant certaines phrases purement incompréhensibles, quand on arrive encore à percevoir qui parle ! Les onomatopées sont traduites assez grossièrement et viennent gâcher les planches. Quel dommage !