Tome lu.
Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il est vraiment étrange.
Alors graphiquement j'aime beaucoup et pourtant à la base je ne suis pas trop fan du coup de patte de Kurumada, mais là je me surprend à commencer à l'aimer.
Après au niveau de ce qui s'y passe effectivement ça peut laisser pantois. Je ne parle pas bien evidemment des quelques scènes ou aparaissent Dohko, Shun et Tenma mais plutôt de celles, qui concernent l'autre trio de ce volume, composé de Vermeer, Deathtoll et Ikki.
Ce personnage de Deathtoll ou plutôt Deathfolle au vu de la traduction

est un cas vraiment à part dans la character list de Saint Seiya. Je ne sais pas ce qui a pris à Kuru de créer un tel rôle, ce n'est pas un repproche que je fait, mais c'est étonnant de sa part, car on a quasiment toujours des personnages bien ancrés dans leur camp, leur idéaux. On en a bien qui passent du mal au bien, pour des raisons bien précises (Saga, Kanon), mais jamais des personnages qui sont constamment entre les deux et il est vrai qu'avec DT on a le doute jusqu'au bout.
Bon vers la fin ça tourne clairement au grand guignol et au comique pur et dur. J'ai d'ailleurs trouvé interssant de placer Ikki, le chevalier fier, froid au caractére immuable avec Deathtoll qui est tout l'inverse.
Vermeer lui est beaucoup plus classique dans son rôle de méchant, en fait j'ai peu à dire sur lui. Pour moi il n'est là que pour amener le coté atypique de Deathtoll qui nous prouve qu'il peut aussi être Deathmolle.
Le tome fini, il laisse une drôle d'impression. D'un point de vue artistique j'ai envie d'applaudir Kurumada des 4 mains pour son coup de folie, d'un point de vue plus terre à terre j'ai envie de pousser une gueulante car c'est un tome qui ne fait absolument pas avancer l'intrigue d'un iota.....s'il y avait encore des chapitres en pré-publications à la limite on lui passerait cet "écart" , mais là vu qu'on a rien à se mettre sous la dent depuis bientôt 10 mois, la pillule a du mal à passer.
Surtout quand on voit la façon dont se termine le tome....dire que la fin met l'eau à la bouche est doux euphémisme.
Mon impression est donc vraiment mitigée, qui explique ma note : 12/20