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GSS LogBook figurines Saint Seiya

Crown Cloth du Sagittaire

 

 



 

 

Packaging et contenu

 



Alors déjà ce qui impressionne avant même d’avoir la figurine, c’est la taille et le poids de la boîte, car elle est tout bonnement immense ! Je n’ai pas fait l’essai, mais je crois qu’il faudrait empiler 3 boîtes d’une MC standard pour atteindre la hauteur la boîte Crown. (si on pose les boites de MC sur le dos naturellement et non dans le sens de la hauteur)
On enlève délicatement le cache blanc amovible et puis on ouvre la box en elle-même. Là on tombe sur 4 étuis en carton noir d’épaisseurs différentes, séparés eux-mêmes par une feuille de papier d’emballage.
Chaque étui contient un ensemble de pièces, qui sont elles aussi très impressionnantes de par leur taille.
On ouvre tous les blisters afin d’avoir chaque pièce à disposition, le mieux est d’enlever le couvercle du blister et de reposer celui dans son fond d’étui, sous peine de galérer après lors du rangement de la boite complète (chose qui m’est d’ailleurs arrivée).

Zoom avant (dimensions réelles: 2189 x 1642)



Montage



On en vient au montage en soit.
Je commence d’abord à démonter la tête de Yaya du corps, car c'est celle qui est montée par défaut. Soyons objectif la tête de Seiya est bien mieux réussie que celle d’Aiolos, mais vu que je suis un fan de ce dernier et un non-fan du premier, je ne pouvais pas faire autrement. Par contre je décide de monter la tête d’Aiolos plus tard et je me rendrais compte par la suite qu’il s’agit d’une connerie monumentale.
Toutes les pièces sont composées d’au moins deux parties -une avant et une arrière- qui sont clipsées entre elles et c’est dans cet état qu’on les trouve dans le blister. Il faut donc d’abord les démonter pour pouvoir les remonter sur la figurine. Alors si pour les jambières, brassards, cuissardes, protections des avant bras cela se démonte assez facilement, il n’en va pas de même pour le plastron, la pièce intermédiaire et la jupe. Je me suis d’ailleurs éclaté le pouce en voulant ouvrir le plastron. En clair il ne faut pas avoir peur de forcer légèrement et c’est d’ailleurs une remarque qui vaut de façon générale pour le montage de cette figurine et en fait il faut avoir une certaine forces dans les doigts.
Le montage débute par l’ensemble jupe + plastron, opération assez délicate, qui demande une certaines dextérité des mimines. En fait le plastron est composé de sa partie avant et arrière, mais également des sous épaulettes qu’il faut placer au niveau des épaules tout en les coinçant entre les 2 parties du plastron. Plastron qu’il faut lui-même superposer sur la pièce intermédiaire, qui relie la jupe. Ce montage n’est pas sans rappeler la complexité de certaines anciennes myth telles celle de Rhadamanthe. 
Une fois ce cap passé on peut dire que le plus dur est fait, enfin presque mais on y reviendra plus tard.
On passe donc au montage des parties protégeant les membres et là j’avoue que je suis agréablement surpris, car c’est assez agréable à monter dans l’ensemble. Les pièces épousent parfaitement la forme des bras et des jambes et l’assemblage en devient donc instinctif.
Il faudra cependant regarder de près la notice pour le montage des jambières composées de 5 parties, car comme le démontage se fait un peu de la façon explosion, on a par la suite du mal à retrouver l’implantation de chaque partie.
D’où l'importance de garder l'autre jambière entière afin d'avoir un modèle, sachant que la notice n'est pas des plus claire.

Zoom avant (dimensions réelles: 2189 x 1642)



Pour les éperons des pieds, une fois de plus il ne faut pas avoir peur d’y aller franco pour les clipser.
A ce stade j’ai donc une fig sans tête, sans ailes avec toutes les autres parties d’armures montées. Je décide donc de monter la tête d’Aiolos avant les ailes, me disant que si je procède de façon inverse les ailes viendraient me gêner. Alors pour changer de tête c’est une cata et comme je le laissais comprendre plus haut, j’aurais du le faire dès le départ avant même de m’attaquer au reste. Chose curieuse, les articulations des poignets et celle du cou semblent identiques en tout points à celles de MC standards et j’entends par là qu’elles ont la même taille également. J’ai donc essayé de fixer la tête sur la figurine, mais la partie arrière de la chevelure venait en interférence avec l’armure. J’entreprends donc d’enlever la chevelure, mais je tombe sur un nouvel os et je dois m’aider d’un tournevis fin pour séparer l’avant de l’arrière sous peine de m’éclater les doigts avec les mèches de cheveux du grec. 
En évitant de justesse une rupture d’anévrisme, j’arrive à enfoncer la tête sur son articulation. 
Papa Sag est épuisé mais content.

Zoom avant (dimensions réelles: 2189 x 1642)



On en vient à une partie majeure de l’armure du Sagittaire, les ailes, composées de 3 parties : aile droite, aile gauche et fixation centrale.
Alors disons le tout suite elles sont majestueuses et bien qu’en plastiques elles sont assez lourdes, mais tout de même relativement maniables. Une fois de plus il ne faut pas avoir peur de forcer pour fixer l’ensemble en soit puis sur l’armure, mais le fait est qu’une fois monté ça tient.

Zoom avant (dimensions réelles: 2189 x 1642)



Point final le montage des poignets. J’ai choisi de lui donner la pose ou il bande son arc pour lancer sa flèche. Alors comme je le disais plus haut, la chose qui interloque pour les mains est la taille des articulations qui est identique à celle des myth, ce qui à hélas la conséquence fâcheuse une fois que les mains sont équipé de l’arc et de la flèche, que les poignets ne tiennent quasiment pas en place puisque le poids est trop important pour ces petites articulations.

Zoom avant (dimensions réelles: 2189 x 1642)



Une fois tout monté le temps est venu de lui faire prendre la pose. Alors la Crown est relativement maniable, mais il y a tout de même une certaine rigidité due à la construction et un équilibre moyen du au poids des ailes. On peut cependant la faire tenir sans problème, sans le support du socle , mais j’avoue que mon coté paranoïaque me fait préférer le maintien du socle et là c’est no problemo !

Zoom avant (dimensions réelles: 2189 x 1642)

 



Esthétique de la figurine



Alors pour commencer je reprendrais le commentaire posté par Princy dans le topic consacré à la Crown et qui a mon avis résume bien :

Prince d'Euphor a écrit: Bref, même si elle ne fait pas l'unanimité, elle attire forcement les regards et la curiosité et je défis quiconque qui la voit de ne pas s’arrêter pour la contempler ! C'est une belle... très belle pièce de collection ...



C’est tout à fait ça. La bête se trouve à un endroit de la pièce, elle fera forcément retourner les têtes. Bien qu’elle ai des défauts certains, il y tout de même une certaine aura qui s’en dégage. Alors certains vont s’en approcher et sans doute s’en détourner alors que d’autres vont aller la scruter dans tous les détails. En fait c'est quitte ou double, mais l’immensité de l'objet joue en sa faveur.

Zoom avant (dimensions réelles: 2189 x 1642)



Pour être objectif il est vrai que l’armure est composée à 90 % de pièces plastiques. En fait seules, les parties mobiles avant et arrière de la jupe sont en métal, ainsi que les épaulettes et la tige de la flèche et c’est d’ailleurs à se demander pourquoi, ils ont conçus ces parties et seulement elles en métal ?
Autre point qui confirme ce coté plastique, c'est le manque de nuances de couleurs sur toute l’armure. Gageons que s’ils avaient fait ressortir les ornements de l’armure en utilisant une autre couleur or, comme par exemple sur la myth cloth du Verseau, la figurine n’aurait pas autant fait débat. Il est vrai aussi qu’il est très dommage que la tête d’Aiolos n’est pas été assez soignée. On comprend bien la volonté de Bandai de mettre en avant le coté bronze en armures d’or, mais à ce moment là pourquoi mettre une tête non-fidèle du titulaire de la cloth, à la limite il vaut mieux ne rien rajouter que de proposer un bonus qui n'embellit pas l'objet. Par contre moi c’est viscéral, même ratée je ne peux lui mettre la tête de Yaya à la place. Bon pour les têtes ratées d’Aiolos on commence à avoir l’habitude, mais ils auraient tout de même pu faire un effort bon sang !
En ce qui concerne le principe général de pièces en deux parties ou plus, je rassure les sceptiques : si les pièces sont correctement assemblées entre elles, les jointures ne sautent pas aux yeux et ils ont réussi à nous faire un truc assez discret. 
Autre élément de taille : les ailes. Un des points si ce n’est LE point qu’ils ne devaient pas foirer et bien c’est celui-ci. Force est de constater qu’elles sont bien réalisées et qu’elles apportent le gros du charisme à cette figurine représentant une armure mythique. De plus elles sont relativement maniables et permettent une certaine liberté de poses.

 

Montage et stabilité du totem

J'avais entendu un écho pas forcément positif sur le montage du totem. Le fait est que j'étais agréablement surpris, même si ce n'est pas forcément évident.

On commence déjà par la présentation du support qui est assez atypique.

En effet il est entièrement composé d'un plastique transparent, ce qui en dehors de la Crown de Poséidon est un cas à part dans l'univers de la figurine Saint Seiya.

Il y a aussi la base qui peut être utilisée pour la figurine comme pour le totem.

Le montage se débute par le tronc du centaure, qui vient accueillir les mêmes parties que le personnage, à savoir la jupe, le plastron et les fameuses sous épaulettes qui m'ont déjà donné pas mal de fil à retordre sur la figurine.

Le tronc nu :

Avec la jupe :

Avec le plastron et les sous-épaulettes :

On notera que seul le clip de la partie arrière de jupe se monte sur celle-ci :

Le rabat en lui-même viendra se placer sur la croupe de l'animal.
Pas trop de difficulté sur cette partie. J'ai trouvé que les sous-épaulettes m'ont posé moins de problèmes sur la figurine.
Par contre tant qu'on manipule cette partie, impossible de faire tenir la partie avant de la jupe. Par conséquent c'est un des morceaux que j'aurais mis tout à la fin du montage.

Du coup, on continue par les bras et les pattes avant du sagittaire. Pour ce faire, il faut employer les protections des avant-bras et des cuisses. J'avoue qu'au début j'ai eu du mal à comprendre, car je faisais l’analogie avec le montage sur perso, où il suffisait de séparer chaque pièce en deux, une partie avant et une arrière et de clipser sur le membre concerné.
Là c'est plus compliqué car ces pièces ne sont pas en deux parties, mais plutôt en 3. Il faut aussi séparer une pièce recouvrant, l'intérieur :

Les parties que je qualifierais "d'ornementales", à savoir celles qui sont le mieux décorées se placent sur les pattes avant :

Tandis que les autres viennent recouvrir les bras.

Bras gauche :

Le bras droit :

On notera que contrairement au montage sur le personnage, l'articulation des poignets du totem est correctement dimensionnée et elles tient bien. Les fixations et le positionnement sur le support se font par des ensembles de rainures et de languettes. Ça vaut ce ce vaut point de vue tenue, mais je n'ai pas eu trop à me plaindre. Hormis la protection haute de la patte avant droite, le tout tient assez bien ! :)



On passe aux pattes arrières. Là aussi ça peut paraitre encore plus compliqué, mais avec de la méthode, ça passe crème.
Ce qu'il faut, c'est vraiment procéder pas à pas, c'est à dire démonter une protection, puis la placer sur le support, puis passer à la prochaine. Si on ne respecte pas cet ordre des opérations, on se perd assez vite dans l’amoncellement de pièces qu'on a sur la table. Sachant aussi qu'il faut respecter les cotés et qu'on ne pourra pas les inverser : la pièce qui se monte droite ne pourra se mettre à gauche et vice versa. Pour les pattes arrières ça donne ça.
Un éclaté des pièces.

Protections des biceps :

Protèges-tibia :

Le montage étape par étape :

Le résultat à ce stade :

Par la suite on s'occupe des parties qui recouvrent la croupe à savoir les deux épaulettes et la partie arrière de la jupe.
Cette partie du totem est la plus pénible. Tout d'abord, parce que l'attache qui est utilisée pour fixer l'arrière de la jupe est petite et elle est particulièrement difficile à fixer. Ensuite parce que les épaulettes ne sont pour ainsi dire que posées dans les logements prévus à cet effet. En l’occurrence dès que l'on déplace le tout elles peuvent tomber à n'importe quel moment.

Il ne reste plus qu'à assembler le torse et le base de l'animal en posant le tout sur le support :

Et à fixer diadème, arc, flèche et les majestueuses ailes :

J'avoue que pour la stabilité on peut tout à fait se passer du support et de la barre de soutien, mais vu que pour l'instant j'ai exposé l'objet en hauteur et à l'extérieur de la vitrine, je préfère laisser tel quel.


Esthétisme et qualité du totem

La claque est magistrale, mais suis-je vraiment objectif ? Je vais essayer de l'être du moins pour la rewiew !

L'objet impressionne, c'est un fait et ce que l'on soit fan du Sagittaire ou non, ne serais-ce que par la taille de ce totem.
Il est grand, mais j’avoue que le coté gigantesque d'il y a six ans a perdu un peu de sa superbe avec l'arrivée des totems SoG.
Une photo comparative :

 

 

Il y a toujours un avantage pour la crown, mais il n'est pas écrasant.

L'armure fourmille de détails :

On aime ou on n'aime pas.
Premier souci qui ressort autant sur le personnage que sur le totem : il n'y a qu'une seule et même teinte et cela donne un coté beaucoup trop uniforme à cette armure et c'est bien dommage.
Autre constat que l'on peut à nouveau faire sur le totem : l'armure est à 85 % en plastique !
Je rappelle que c'est une figurine qui se vend à l'heure actuelle autours des 200 €. Perso j'ai eu de la chance de trouver un exemplaire d'occasion que j'ai pu avoir à meilleur prix, mais ça reste tout de même cher pour ce que c'est.

Il reste que j'apprécie beaucoup cet objet, car pour moi il représente tout un symbole et je désespérais de l'avoir un jour en doublon. Mais pour un collectionneur qui n'a pas d'affinités particulières avec le signe du Sagittaire, je pense que cela représente une acquisition décevante par rapport à l'investissement.

Zoom avant (dimensions réelles: 2189 x 1642)


En résumé :


Les plus

- Un objet de collection qui attire forcément les regards
- Un système d’assemblage à part et relativement stable pour le montage sur la figurine.
- Les têtes de Seiya qui sont réussies
- Les (quelques) pièces en métal 
- Les ailes
- Les 3 paires de mains
- Le packaging de la figurine
- Le système du socle
- Jointures des pièces peu visibles

Les points mitigés

- une stabilité toute relative
- une maniabilité toute aussi relative

Les moins

- Les têtes d’Aiolos plus que perfectibles
- Beaucoup trop de pièces en plastique
- En rapport avec le point ci-dessus : trop chère
- Le manque de nuances de couleurs sur l’armure
- Le montage ou démontage de certaines pièces qui est beaucoup trop dur
- Articulations des poignets beaucoup trop petites par rapport à la taille des mains

 


Conclusion

Mon cœur de groopie du chevalier du sagittaire est clairement comblé avec cette figurine et étanche en partie ma déception de ne pas avoir vu sortir le sagittaire perfect cloth version présenté il y a 2 ans (en même temps je ne sais pas si j’aurais pu me le procurer à l’époque vu les prix annoncés :roll: ). Maintenant il faut être honnête et dire que ce n’est pas la figurine qui s’adresse à tout le monde, du moins elle ne rassemble pas les qualités pour pouvoir faire l’unanimité et si on voit les choses d’un point de vue qui se limite à l’avenir commercial de cette gamme et bien il devient clair que cette gamme n’a aucune chance de rencontrer un gros succès comme les Ex ou les myth standard. Alors oui ce sagittaire est mon coup de cœur de fan, mais pour autant il n’a pas réussi à me convaincre du sérieux de cette gamme naissante (et en même temps vite entérée)