Saintia Shô - Tome 2 : Vos impressions

[Princy]

Sorti ce 9 avril, quel est votre avis sur ce nouvel opus de Chimaki KUORI

Shôko, pour libérer sa sœur aînée des griffes d'Eris, a décidé d'affronter son destin à son tour et de devenir une Saintia d'Athéna. Saori, réincarnation de la déesse Athéna, s'apprête à prendre le chemin de la guerre pour protéger l'amour et la paix sur Terre. À la veille des Guerres Galactiques, le triste et beau combat de jeunes guerrières qui font face au destin avec bravoure.
Deuxième partie de la balade légendaire.

[Biggy]

Saint Seiya Saintia Shô, c’est le titre qui m’a fait replonger, au grand dam de ma chérie, dans les mangas. Et au moment de me lancer dans le premier tome j’avais quelques doutes, notamment sur le genre de manga qui allait m’être proposé, j’ai découvert une nouvelle saga s’annonçant plutôt intéressante. C’est donc avec impatience que j’attendais ce deuxième tome afin de juger définitivement ce nouveau titre portant la bannière Saint Seiya !

Kyôko, pour sauver sa petite sœur, a offert son corps à la déesse de la Discorde. Shôko, pour libérer sa sœur aînée des griffes d’Eris, est devenue une Saintia d’Athéna. Saori, réincarnation de la déesse Athéna, s’apprête à entrer en guerre pour protéger l’amour et la paix sur Terre. A la veille des Guerres Galactiques, découvrez le triste et beau combat de jeunes guerrières qui font face à leur destin avec bravoure.

« A la veille des Guerres Galactiques… », Avec ce deuxième tome, Chimaki Kuori, répond à l’une des interrogations que j’avais à la fin du premier volume, « Où nous situons nous, concrètement, par rapport à l’œuvre originale ? » Nous sommes donc avant les Galaxian Wars, et nous avons le droit à plusieurs scènes pour mettre cette série le contexte. Et la plus importante, c’est l’arrivée de Jabu, au Japon, avec son armure de la Licorne. Plusieurs autres scènes, nous montrent également que cette Saori n’est pas reconnue comme étant Athéna, par les chevaliers d’or (comme Milo ou Aiolia) ni par différents maîtres entraînant les chevaliers (pensant qu’il est stupide de penser qu’Athéna se trouve au Japon alors qu’elle est au Sanctuaire.)
J’apprécie le travail de Chimaki Kuori qui vise à coller à l’œuvre originale, reprenant l’aspect (important) de fraternité des cent enfants envoyés par Mitsumasa Kido pour devenir chevalier. S’éloignant donc, du même coup, de l’animé, comme la présence d’un chevalier du Paon féminin rendant caduque l’existence du navrant Shiva du Paon de l’animé. Et en quelques cases, cette femme en impose beaucoup plus que Shiva !
Cela dit, tout n’est pas parfait, principalement Saori. Elle semble déjà être douce et aimante comme on l’a connaît par la suite, alors que cela se déroule avant les Galaxian Wars et que dans l’œuvre originale, à ce moment là, on a juste envie de la baffer !

Content donc, mais qu’en est-il de l’histoire de ce deuxième tome ? Shôko a donc décidé de devenir la nouvelle Saintia du Petit Cheval, afin de délivrer sa sœur, Kyôko qui s’est sacrifiée en offrant son corps comme réceptacle d’Eris, la déesse de la Discorde ! Mais avant de pouvoir prétendre à un tel titre, elle doit s’entraîner dur, très dur. Mais là où les chevaliers ont généralement cinq à six ans, Shôko n’a même pas un dixième de ce temps, au vue de la menace de plus en plus pressante d’Eris et ses soldats !

Pour se faire, sous les ordres de Saori, Mii (Saintia du Dauphin) conduit Shôko, chez un maître, expert en « formation accélérée ». Mais si notre héroïne montre une force de conviction sans faille elle va vite déchantée face à des disciples ne comprenant ce que cette jeune fille fait avec une armure sacrée et un maître convaincu que Shôko est empoisonnée, pervertie, maudite par son désir de sauver sa sœur !

Mais le temps presse ! Car si les chevaliers d’or ne calculent même pas cette Saori Kido, véritable réincarnation d’Athéna, ce n’est pas le cas des troupes d’Eris. Une de ses Dryades décide d’aller s’en prendre à Saori directement chez elle, accompagné d’un Fantôme. Ce qui va nous permettre de voir Mii en action (avec plusieurs attaques, semblant toutes venir de ses jambes) et Jabu être toujours aussi mauvais (troll trop facile).

Bref, ce deuxième tome confirme le bien que je pensais du titre après le premier volume. On se dirige vers une nouvelle saga riche en émotion, en moments tragiques et en combats épiques. Le côté shôjo semble être définitivement exclu, et c’est tant mieux, j’avais encore un petit doute. Les choses sérieuses vont arriver très vite !

[Sagittarius67]

Tome lu dans la foulé des Anecdotes de Rasgado. Et oui 2h30 d'attente pour le train et une Fnac dans le hall de gare, ça crée des conditions propices à la lecture.^^

L'impression générale que j'ai de ce tome est que l'on continue l'introduction à la trame générale. On avance dans l'histoire mais pas trop non plus. On découvre plus profondément le caractère des personnages. Comme notamment celui de Shô qui m'apparait de plus en plus comme étant un Seiya en jupon. Je pense qu'il s'agit vraiment du garçon manqué du groupe. Drôle lorsqu'il s'agit de passer à table et faisant preuve d'une abnégation absolue devant les épreuves. Même si elle se rend compte qu'elle n'a pas le niveau de ses adversaires, elle se relève encore et encore.

La relation qu'elle tisse avec Mii est intéréssante aussi. C'est la classique association des personnages que tout oppose. D'un coté le garçon manqué avec tout son coté exhubérant, de l'autre la fille toute propre sur elle, avec une retenue et une maitrise de soi totale.
Il y a aussi les "mulets" de Mayura, qui sont des personnages que je trouve totalement inintéressant pour le moment. Gageons qu'il seront plus développés par la suite mais j'en doute.
Mayura elle par contre m'intrigue. Une femme chevalier d'une puissance phénoménale et au caractère bien trempé. Un maître idéal pour une formation accélérée de Saint.
On continue aussi le parallèle entre l'histoire propre de Saintia Shô et celle bien connue du Kurumanga, avec toujours le risque de créer des incohérences. On redore un peu le blason de Jabu lors de son combat contre le fantôme envoyé par Eris.
Du coté des méchants on découvre Emony qui m'a l'air d'être totalement inutile dans son rôle de méchante Kawai-Kikoolol. Phonos lui par contre m'a l'air plus interessant même s'il ne joue que la guest star dans ce volume.

Au final ce que j'aime bien dans Santia Shô c'est que la mangaka puise son inspiration dans pleins de supports Saint Seiya, mais sans donner l'impression désagréable qu'on a souvent sur d'autres oeuvres, qu'il s'agit d'un banal copié/collé.
On a bien évidement des références au Kurumanga, avec les galaxians wars qui se profilent à l'horizon. Il y a aussi des clins d'oeil au film Eris, ne serait-ce que par le personnage de la déesse de la discorde, mais aussi par l'emploi de chevalier ou pseudos chevaliers défunts.
Les techniques aussi de Mayura qui s'inspirent grandement de celles de Shaka, mais sans les copier. Bref tous ces éléments combinés donnent l'agréable sentiment de baigner à 300 % dans le monde Saint Seiya en utilisant des recettes bien connues et en introduisant des éléments nouveaux. On s'immerge totalement dans l'histoire, le temps passe vite, on arrive à la fin du tome et on a envie de lire le prochain dans la foulée.

Un bon 16/20 pour ce tome.

[Divino]

Vient de le lire.

Très agréable !

En effet on continue la trame en parallèle même si un point essentiel est en mon sens complètement à part de l'originale : Saori est déjà athena alors qu'elle ne l'apprenait réellement que plus tard !

Me réjouis de lire le 3ème tome dans la foulée. Et après avoir lu qques tomes, assez surprenant de voir que le dernier titre du chapitre du tome 3 se nomme "conclusions"...!

[StateAlchemist]

un point essentiel est en mon sens complètement à part de l'originale : Saori est déjà athena alors qu'elle ne l'apprenait réellement que plus tard !

Les incohérences sont certainement nombreuses entre Saintia Shô et le manga original, mais je viens de vérifier dans mon vieux tome 6, et c'est Saori elle-même qui explique à Seiya et son crew l'histoire de Mitsumasa, et son rôle de réincarnation d'Athéna, juste après les premiers Chevaliers d'Argent. Ça doit être dans l'animé que Tatsumi fait les révélations, non ?

[Divino]

Sauf erreur dans l'anime c'est athena qui l'apprend lorsqu'elle parle à son grand père pour la dernière fois dans le planétarium avant qu'il soit détruit.

[Sagittarius67]

Sauf erreur dans l'anime c'est athena qui l'apprend lorsqu'elle parle à son grand père pour la dernière fois dans le planétarium avant qu'il soit détruit.

Pas exactement. Dans le planetarium Mitsumasa parle bel et bien d'Athéna, mais sans mettre les points sur les "i", c'est effectivement Tastumi qui révèle clairement à Saori et aux bronzes qu'elle est la réincarnation de la déesse. L'action se situe entre le combat contre Astérion et celui contre Babel....tous juste avant la première apparition des futurs chevaliers d'acier légendaires !

[Divino]

Bon faut que je revoie mes classiques ... !!!

Mais je pense quand même que c'est à partir de la qu'elle se dit: bon sang mais c'est bien sûr.... Je ne suis pas qu'une cruche... Je suis une super cruche, si ça se trouve ! Mdr

[Sagittarius67]

Justement....son grand père lui explique qu'Athéna entourée de ses chevaliers va combattre le mal...à ce moment elle est entourée de chevalier justement et elle ne fait pas le lien. De ce coté je trouve le manga plus cohérent.