Saintia Shô - Tome 1 : Vos impressions

[Princy]

Tout chaud sorti chez Kurokawa ce jeudi 12 février, donnez votre avis sur ce nouvel opus Saint Seiya

Shôko, une jeune lycéenne, est sans nouvelle de sa grande soeur Kyôko depuis que cette dernière est devenue boursière de la fondation Graad. Elle décide de partir à sa recherche et va tenter de parler à Saori Kido lors de sa venue dans son lycée. C'est aussi le moment que choisit la Déesse de la Discorde, Eris, pour s'emparer de l'enveloppe charnelle de Shôko. Kyôko apparaît alors pour sauver sa sœur, lui révélant qu'elle fait partie d'un corps secret de guerrières dévouées à la Déesse Athéna : les Saintia.

[Divino]

Je me tâte encore j'avoue !

[roshiryu]

Pas moi il sera mien ^^

[Clio]

En ce qui me concerne, je me suis empressée d'aller l'acheter^^

J'ai été un peu surprise de constater que le petit prologue de l'histoire a été zappé mais, à part ça, il s'agit d'un très bon tome de départ qui permet de présenter les principaux personnages et de poser les bases du scénario, aussi bien pour les connaisseurs de l'univers Saint Seiya que pour les néophytes. Athéna et ses chevaliers, les saintias, le cosmos, Eris... on découvre rapidement les enjeux de l'histoire et le tome avance à un très bon rythme.
Rien d'exceptionnel non plus : cette base de départ reste assez classique avec une héroïne, a priori normale, qui se retrouve mêlée sans l'avoir voulu à des événements sortant de l'ordinaire et la réutilisation du thème de la possession d'un humain par une divinité, thème vu et revu dans Saint Seiya. Mais le dynamisme de l'action et les problématiques soulevées permettent d'accrocher à l'histoire et annoncent une suite intéressante.
On s'attache assez rapidement aux personnages, notamment à Shôko et sa vivacité et son caractère volontaire, ainsi qu'à Saori et sa détermination. Il est très plaisant de voir cette dernière plus au premier plan que dans le Kurumanga.
Le tome compte également quelques petites allusions au Kurumanga qui raviront les fans, notamment une intervention très courte mais très classe d'Aiolos.
Enfin, le trait de Kuori est vraiment magnifique. C'est "du bonbon pour les yeux", comme dirait Seiya face à Aphrodite^^ Et c'est un vrai plaisir d'avoir le tome entre les mains, ne serait-ce que pour mieux profiter de ce talent graphique de la mangaka. J'ai également bien aimé le rendu de la couverture Kurokawa avec le dessin légèrement brillant de la constellation qui donne un effet très joli.

En conclusion, je donnerai un bon 15/20 à ce premier volume. Un tome de départ classique mais efficace qui permet de partir sur de bonnes bases^^

[Goldenou]

Totalement d'accord avec les constatations de Clio comme souvent.

J'attendais depuis longtemps une adaptation française et je ne suis pas déçu!
Graphiquement c'est superbe.
L'histoire est classique mais efficace et reprend bien les codes de Saint Seiya. Tout les événements s'enchaine dans un bon rythme.
Les personnages sont attachants et on prends le temps de nous introduire dans ce nouvel univers. Je suis heureux moi aussi de voir Saori au premier plan.

Ce 1er tome est plein de promesses, à voir si ça se confirme ensuite.
J'attends avec impatience la suite. Pour moi il vaut bien un 16/20.

[Sagittarius67]

Tome lu, dévoré, apprécié.

Alors d'un point de vue du style graphique j'accroche complètement au style de Chimaki Kuori. A l’instant T je crois même que c'est le style graphique que j'aime le plus sur tous les supports Saint Seiya. Peut-être aussi parce que sur la longue je commence à me lasser de celui de Teshirogi avec ses 36000 clones d'Hakurei et Sage. En tous cas le Kuory style est plus facile d'immersion que celui d'Okada, ça c'est indéniable.

L'auteur ose en toile de fond une histoire parallèle à l'histoire originale. C'est ambitieux mais potentiellement très casse-gueule, enfin surtout pour les lecteurs français qui se font des migraines à chercher des concordances entre différents supports et à prôner certains canons de l'histoire, là ou j'ai ouïe dire que le lecteur japonais était un peu plus large d'esprit. Bon largeur d'esprit ou pas dans l'histoire parallèle on est quand même plus limité dans les largeurs de scénario et il va tout de même falloir se coller à une certaine chronologie, pour éviter de rentrer dans le grand . Autre risque aussi le fait de gérer des nouveaux personnages, à coté de héros déjà connus ou on peut tendre à mettre ces derniers en valeur au détriments des autres, alors qu'en fait de compte il devraient rester des guest stars. A voir sur la durée comment elle va s'en sortir.

Sinon au niveau de l'intrigue en elle même bien qu'il n'y ai rien de vraiment révolutionnaire -arrivée d'un déesse maléfique très méchante, qui en veut méchamment à la terre, à ses habitants et qui prends possession du corps de l'un des protagoniste principal, je veux dire....voila...dans Seiya c'est du vu, revu, prémâché, mâché et remâché. Mais on s'y laisse prendre tout de même, et on s’aperçoit avec dépit qu'on est à la fin du tome avant d'avoir eu le temps de dire ouf.

Sinon au niveau de la trad j'ai relevé un point cocasse. On traduit bien en français la nouvelle caste des vierges guerrières au service d'Athéna par "saintias" (en même temps difficile de faire autrement vu que ça apparait dans l'intitulé du manga), alors que la caste des guerriers d'Athéna est elle traduite par "chevaliers" (cf exposé de Mii sur l'histoire des "chevaliers" d'Athéna à Shoko). Ça va les gars vous pouvez franchir le pas, en 20 ans on a coupé le cordon avec Club Do et les trads de SOFI, je pense que "saints" d'Athéna on commence à l'admettre.

Au début lorsque j'ai appris les grandes lignes du projet Saintia Sho, j'ai eu peur qu'on s'oriente vers des trucs graveleux, hentaïsant. Rien de tout ça dans Sho, c'est sensuel par moment, mais ça reste très orienté Shonen. Donc premier tome tome vraiment très sympa, une bonne mise en bouche pour la suite.

Edit : un peu déçu de ne pas avoir eu droit au prologue dans ce tome...dommage !

Un bon 16/20

[StateAlchemist]

Quand je lisais les scan-trad, j'avais apprécié que l'auteur prenne son temps pour raconter son histoire ; mais découper en volume comme ceci, on a l'impression qu'il ne se passe pas grand chose sur les 180 pages, ou du moins, que le tome s'arrête quand les choses deviennent sérieuses

J'espère que les lecteurs n'en tiendront pas rigueur, et qu'ils reviendront pour le tome 2

[Goldenou]

J'espère que les lecteurs n'en tiendront pas rigueur, et qu'ils reviendront pour le tome 2

C'est vrai qu'il serait dommage de s'arrêter là car ce spin off est de plus en plus intéressant de mon avis? normalement la licence Saint Seiya suffit pour faire vendre.
Il serait intéressant de trouver les chiffres du nombre de ventes. Quelqu'un sait ou trouver ça ?

[Sagittarius67]

Quand je lisais les scan-trad, j'avais apprécié que l'auteur prenne son temps pour raconter son histoire ; mais découper en volume comme ceci, on a l'impression qu'il ne se passe pas grand chose sur les 180 pages, ou du moins, que le tome s'arrête quand les choses deviennent sérieuses

C'est peut-être l'effet souhaité aussi.
Les premiers chapitres ont pour rôle de mettre en place les persos, le contexte, l'intrigue. Un passage obligé en quelque sorte qui peut difficilement être placé en un seul chapitre. Après le fait que ça s'arrète quand ça devient interessant, c'est un procédé souvent utilisé par les auteurs, le cliffhanger, dans le but justement de maintenir le lecteur en haleine.

[Biggy]

Mon avis sur ce premier tome^^

Saint Seiya Saintia Shô tome 1 : Cela fait bien un an et demi, deux ans que je n’avais pas lu de manga. Sans doute la pilule de la vente de ma collection qui a eut du mal à passer ou bien un ras le bol général. J’en étais quand même à quatre ou cinq tomes par jour. Avec le retour de ma passion pour Saint Seiya (merci ma chérie), j’ai découvert la sortie d’un nouveau manga issu de l’univers de Saint Seiya, Saintia Sho, avec une femme, rappelant, un peu, Marine en couverture. Quoi de mieux pour recommencer ?

Shôko, une jeune lycéenne, est sans nouvelles de sa grande sœur Kyôko depuis que cette dernière est devenue boursière de la fondation Graad. Elle décide de partir à sa recherche et va tenter de parler à Saori Kido lors de sa venue dans son lycée; C'est aussi le moment que choisit la déesse de la discorde, Eris, pour s'emparer de l'enveloppe charnelle de Shôko. Kyôko apparaît alors pour sauver sa sœur, lui révélant qu'elle fait partie d'un corps secret de guerrières dévouées à la déesse Athéna : les Saintia.

C’est donc assez surpris que j’entame ce tome avec une femme chevalier sans masque en couverture. Nous suivons Shôko, adolescente, experte en combat, qui attend, désespère de voir sa grande sœur Kyôko rentrer à la maison familiale. Cette dernière est partie il y a plusieurs années pour rejoindre la mystérieuse mais prestigieuse fondation Graad. Depuis peu, son sommeil est parcouru de cauchemars où elle aperçoit sa sœur mais aussi une étrange pomme dorée…

Lorsque la venue de Saori Kido à son école, arrive à ses oreilles, il n’en faut pas plus à la sanguine Shôko pour se débrouiller afin d’avoir un entretien avec elle. Mais Saori Kido est une personne importante et Shôko ne passera même pas le barrage Mii, secrétaire particulière de Saori. Ce n’est que partie remise. Et lorsque Shôko est attaquée par une mystérieuse et très charmante brune, mi-femme, mi-plante, elle est secourue par Mii, Saori et Kyôko, sa grande sœur, devenue Saintia d’Equuleus ! Quel choc pour Shôko !

Pas le temps d’assimiler toutes ces nouvelles informations, Shôko est mise sous protection immédiatement après que Saori ne comprenne qu’elle a été choisie pour être le réceptacle de la déesse Eris ! Les rêves de la jeune fille s’expliquent enfin, mais l’interprétation n‘est peut-être pas la bonne…

J’avoue qu’avant la lecture, le mélange Chimaki Kuori et femmes chevaliers m’a fait craindre de voir ma série préférée tomber dans le Shojo. Mais il n’en est rien, pour le moment du moins. Pas beaucoup d’armure, certes, mais les deux présentées sont très jolies, très gracieuses. De beaux dessins, on reconnait de suite Saori ou Milo, et en étant beaucoup plus fines, beaucoup plus abouties, beaucoup plus travaillées les planches de la mangaka rendent hommage à l’œuvre originale. On reconnaît malgré tout des traits de visages, notamment les yeux qui eux se rapprochent du Shojo. C’est très, très joli, hormis les pieds, il fallait bien trouver un mauvais point.

L’histoire est un peu longue à démarrer, on sent bien que les personnages de ces deux sœurs vont être au centre de tout et frappées d’un drame que l’on aura en fil rouge. L’une tête brûlée, l’autre beaucoup plus douce et protectrice. On nous explique en quatrième de couverture que cette série se déroule en parallèle avec l’œuvre originale mais aucun véritable indice sur quand exactement, et j’avoue m’être posé la question durant toute la lecture. Eris est un personnage intéressant que j’apprécie, et la mangaka part sur un aspect très sensuel de cette divinité. La fin du premier tome s’emballe un peu et promet de belles choses.

Bref, j’ai plutôt été séduit par ce premier tome. Les éléments d’un bon Saint Seiya sont là, un drame, des liens très forts, de nouvelles armures et un méchant charismatique. J’attends donc la suite avec impatience.

[Princy]

On pouvait craindre cette version tant le thème du réceptacle pour accueillir la nouvelle méchante divinité a été cuisiné à toutes les sauces dans Saint seiya mais il n'en est rien. L'histoire prend sa place en toute légitimité.. Une très belle entrée en matière avec un dessin qui est très agréable à regarder .... Les pages défilent à une vitesse folle et la lisibilité est vraiment au rendez vous. La largeur du manga facilité également la lecture . Très agréablement surpris et à coup sûr au rendez vous pour le prochain tome