Ce jeudi 10 octobre sort en librairie, chez l’éditeur Kurokawa, le troisième tome de Saint-Seiya – The Lost Canvas Chronicles. Un volume consacré cette fois à Degel, Goldsaint du Verseau.
Sur celui-ci il me semble qu'à l'époque que j'avais suivi la pré-publication de façon un peu aléatoire. Du coup j'avais quelques trous de mémoire. Je me souvenais bien des faits importants mais plus trop de la fin.
Bon alors après lecture du tome reliè j'ai un peu compris pourquoi ce gaiden ne me laissait pas un souvenir impérissable.
Alors l'histoire est loin d'être mauvaise, mais après je trouve qu'elle n'est pas non plus exceptionnelle.
La retrouvaille entre Dégel et son maître de 500 ans rajeuni par Garnet est une idée sympathique, mais le concept de retrouvailles d'un ancien alliè qui est passé du coté de l’ennemi et qui a rajeuni, n'est pas un concept neuf dans Saint Seiya (cf rencontre de Dohko et Shion dans le Junikyu ).
En ce qui concerne les jewels je trouve qu'ils se font balayer un peu vite par Dégel, du coup l’intérêt des persos se limite à du remplissage de chapitres, puisque seul Koh-i-nour/Krest tiens la comparaison face à son disciple.
Après l'approche du mythe de la Vouivre et l'immersion dans la France du XVIIIème sont des choses bien amenées par Teshi.
Le rythme est tout de même assez soutenu, pour assurer une lecture agréable, mais comme je le disais au début ce gaiden n'a pas su autant me toucher que celui consacré à Aphrodite ou d'autres par la suite.
J'ai le même avis que les autres ce tome est en deçà mais reste très intéressant. Les joyaux ne servent pas à grand-chose et j'aurais aimé en apprendre plus long sur la relation de Dégel et son maître, on a pas le temps de s'attacher à ce dernier.